Le projet de P.L.U. arrêté par le conseil municipal

Vendredi soir 6 juillet, le conseil municipal a arrêté le projet de Plan Local de l'Urbanisme pour Nogent-le-Roi.
Ce projet de P.LU prévoit un développement de la population de 12% au cours des dix prochaines années et définit les futures zones de développement de l'habitat et d'activités de la commune.

Extraits du projet de P.LU.

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Développement urbain à dominante d’habitat

Il faudrait, pour mener à bien ces objectifs démographiques, réaliser environ deux cents logements dans les dix prochaines années. Soit vingt logements par an.

 Potentialités de renouvellement urbain

Il existe, au sein du tissu bâti des possibilités de réhabilitation ou de rénovation de bâti, et des opportunités de résorption de logements vacants. L’analyse a également mis en évidence quelques opérations de renouvellement urbain réalisables à plus ou moins longue échéance, le foncier actuellement disponible et l’affectation des sols pouvant changer :

- projet de nouveau casernement et de logements pour la gendarmerie à l‘entrée de Nogent-le-Roi par la rue du Chemin-Vert,

- projet de réalisation d’une vingtaine de maisons en accession à la propriété, projet situé rue Eugène-Mesquite avec une possibilité d’accès par la rue Charles-Loyseau,

- projet de restructuration du quartier de la gare après déménagement du silo.

Les potentialités de nouveaux logements en tissu bâti sont ainsi d’une trentaine de logements, vingt à vingt-cinq à Nogent-le-Roi et cinq à dix à Vacheresses en considérant qu’une partie seulement des opérations de rénovation et de renouvellement urbain puisse se réaliser dans les dix ans.

Hypothèses de développement urbain
Il resterait ainsi cent soixante-dix logements à trouver dans des zones à ouvrir à l’urbanisation.La commune souhaite offrir plusieurs types d’habitat : individuel, individuel groupé, collectif. On peut estimer pouvoir réaliser entre une quinzaine et une vingtaine de logements diversifiés (individuel, individuel groupé notamment) à l’hectare, y compris les espaces publics (voirie, stationnement, jardin …).

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 Incidences du Plu sur l’environnement

Les incidences des évolutions induites par le plan local d'urbanisme seront limitées sur le milieu existant. L’élaboration du plan local d'urbanisme repose sur la volonté affirmée de :

- Protéger les milieux agricoles et naturels : le plan local d'urbanisme tient compte des contraintes, risques naturels, comme le caractère inondable de la rivière. Il protège les milieux écologiques repérés comme les plus intéressants : vallées de l’Eure et de Vacheresses, coteaux, prairies, massifs boisés…

- Limiter les extensions urbaines et les situer dans la continuité du tissu bâti existant, à Nogent-le-Roi et à Vacheresses-les-Basses. Les constructions isolées en milieu agricole ou naturel sont proscrites pour éviter tout mitage du paysage et un développement mesuré est prévu dans le hameau de Vaubrun.

  La surface globale des secteurs voués à l’urbanisation future (zones 1AU et 2AU) est raisonnable et proportionnée aux objectifs de croissance démographique voulus par la commune. Le développement urbain est adapté aux capacités des équipements et des infrastructures. L’application du schéma directeur d'assainissement permettra une amélioration du rendement et une augmentation de la capacité de la station d'épuration ; les futures zones à urbaniser pourront être toutes raccordées au réseau collectif d’assainissement.

- Préserver l’activité agricole en classant une grande partie du territoire en zone agricole et en y réglementant strictement les constructions.

- Protéger les principaux éléments du patrimoine paysager et architectural par un classement et des protections appropriés.

- Inscrire les futures franges urbaines des nouveaux quartiers dans des écrans végétaux de façon à limiter leur impact visuel dans le paysage.

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 Prise en compte de la préservation

et de la mise en valeur de l’environnement

Le plan local d'urbanisme est établi de telle sorte que le développement de l’urbanisation ne nuise pas aux éléments naturels qui composent l’actuel environnement. Dans cette optique, le plan local d'urbanisme a prévu différentes mesures.

- Le maintien en zone naturelle des espaces et des paysages remarquables du point de vue environnemental : rivière et ruisseaux, vallées, forêts, prairies…

- L’espace entre la zone d'activités et la future déviation, zone de transition entre la zone agricole et le parc du château, a été classé en zone naturelle afin de ne pas obérer l’avenir de ces terrains.

- La prise en compte de la qualité du parc du château par un classement dans un secteur naturel à vocation de loisirs et de culture.

- La préservation des boisements par la mise en place d’une trame espaces boisés classés sur les principaux bois et massifs forestiers ; dans ces espaces boisés classés, figurant sur les plans de zonage, les coupes et abattages sont soumis à autorisation. Sont notamment classés les bois de la vallée de Vacheresses, les coteaux boisés s’étendant de la porte chartraine à la rue E.-Mesquite entre le chemin des Ifs et la rue des Petits-Souliers, …

- La préservation de l’espace agricole couvrant une grande partie du territoire qui sera protégé de tout nouveau « mitage » par l’interdiction de constructions nouvelles de tiers non agricoles.

- La limitation de l'étalement urbain : les secteurs à urbaniser sont prévus et circonscrits autour du tissu urbain existant de façon à assurer un gestion économe de l’espace, et les limites de cette urbanisation traitées et tenues.

- L’identification au titre de l’article L 123-1, 7° de certains éléments architecturaux et paysagers (loi paysage) :

 - le château ;

 - le patrimoine bâti remarquable du centre ville ;

 - le manoir de Vacheresses-les-Basses ;

 - deux ensembles architecturaux et paysagers : le Moulin du Roi et le Moulin Foulon ainsi que les prairies entre ces deux propriétés,

 - des gentilhommières, belles propriétés dans le faubourg et la zone pavillonnaire ;

  - le massif boisé des Murgers et le massif boisé situé sous le parc de Tivoli.

- La réalisation de plantations, pour une prise en compte du paysage à long terme ; celles-ci à réaliser par le pétitionnaire, sont prévues en limite des zones d’extension urbaine de façon à insérer ces nouveaux quartiers dans un écran végétal.

 - Le développement des cheminements et des circuits de promenade assurant de nouvelles liaisons piétonnes entre les quartiers mais permettant aussi la découverte du paysage (chemin le long du ruisseau de Vacheresses-les-Basses par exemple).

 - C’est surtout l’ensemble des dispositions du Plu, zonage et règlement, qui devrait permettre la préservation des espaces de qualité sans toutefois enfermer constructions et réalisations dans un carcan de règles trop strictes.

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EXEMPLES D'ORIENTATIONS  DU P.L.U.

.- La préservation du patrimoine bâti du centre ville et tout particulièrement du centre historique

 Les élus et les habitants de Nogent sont très attachés à leur centre ville. Aussi, les règles concernant l’aspect extérieur des constructions nouvelles ou la rénovation ou réhabilitation d’anciens bâtiments sont-elles, dans ces secteurs, particulièrement strictes tant pour la volumétrie, que les matériaux,… La volumétrie des bâtiments devra notamment être conservée.

- La préservation de certains cœurs d’îlots par l’instauration d’une protection des jardins et espaces plantés existants
La commune veut préserver la qualité de vie de certains lieux aujourd’hui particulièrement appréciés de leurs habitants : le quartier des Petits Souliers, les secteurs de la rue du Marché-aux-Légumes et de la rue du Chemin-Vert. Les objectifs de la commune sont bien d’assurer un renouvellement urbain (quartier de la gare par exemple) tout en préservant autant que faire se peut la qualité et la tranquillité de certains espaces. Aussi, une trame « terrain cultivé à protéger » est-elle instaurée sur ces cœurs d’îlots y interdisant toute construction hormis des abris de jardin.

- Pour préserver la qualité du paysage de Nogent, les coteaux boisés sont préservés de toute urbanisation : identifiés au titre de l'article L 123-1, 7° du code de l'urbanisme pour le bois des Murgers et classés espaces boisés classés pour les coteaux boisés de Vacheresses et ceux s’étendant de la porte chartraine à la rue E.-Mesquite entre le chemin des Ifs et la rue des Petits-Souliers, …

- Une limitation stricte des zones constructibles dans des secteurs particulièrement sensibles du point de vue du paysage : vallée de Vacheresses notamment

 Les limites des zones constructibles du village de Vacheresses-les-Basses et du hameau de Vaubrun sont strictement limitées aux parties actuellement urbanisées de façon à limiter l’extension urbaine linéaire et à préserver la qualité paysagère de leurs franges urbaines. En particulier, la vallée de Vacheresses et ses coteaux sont des secteurs d’une grande qualité paysagère : le tracé de la zone Ucv coïncide avec la limite du tissu urbain existant.

- Le refus d’un urbanisme médiocre, source de conflits de voisinage

 La commune souhaite contrôler la qualité de son urbanisme et ne veut pas, en particulier, de division de terrains « en drapeau », source de trop de difficultés.

- La préservation des circulations douces, piétonnes et cyclistes
La commune entend poursuivre sa politique de mise en place de circulations douces reliant différents quartiers entre eux et constituant des circuits de promenade. Le plan local d'urbanisme repère ces circulations : leur continuité est à préserver. 

- La modification des périmètres de protection des monuments historiques

Nogent-le-Roi possède un important patrimoine bâti dont de nombreux monuments classés ou inscrits à l’inventaire : l’église Saint-Sulpice, quatre maisons à pans de bois, la façade de la Blévinière, maison du XVI^e, les vestiges de la forteresse médiévale, l’éolienne dans le parc du château. Le territoire communal est de plus concerné par les périmètres de monuments historiques situés sur les communes limitrophes de Coulombs et Lormaye et débordant sur le territoire de Nogent-le-Roi.

La modification des périmètres des monuments historiques s’inscrit dans la volonté de préserver le patrimoine naturel et bâti. Le tracé des nouveaux périmètres s’appuie sur les relations visuelles aux différents monuments et prend en compte le type de tissu urbain.

Les périmètres de protection ont été étendus au sud, englobant l’ensemble du parc du château. Ils ont, en revanche, été réduits à l’entrée ouest de Nogent (zone pavillonnaire de l’Orée du Bois, et au lieu-dit La Ferme du Quai), dans les prairies inondables du bord de l’Eure (secteur classé naturel donc inconstructible) et au sud des faubourgs dans le secteur pavillonnaire de Tivoli. Les secteurs pavillonnaires représentant moins d’enjeux architecturaux que le tissu bâti traditionnel ont été écartés des périmètres.

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