TROIS « PESCADORES » NOGENTAIS À SALAS

Jean-François Marie, membre du conseil d'administration de l'association de Jumelages, avait négocié la possibilité d’un séjour pêche au saumon avec les autorités compétentes de Salas; en effet, dans la province des Asturies de nombreux petits fleuves côtiers sont remontés chaque année par les Salmo Salar, saumons atlantiques, la même espèce que l’on trouve dans nos Gaves, en Irlande et en Écosse. Des efforts importants sont faits par les organismes piscicoles asturiens pour augmenter cette population et attirer ainsi de nombreux pêcheurs qui viennent sur place et font profiter l’économie locale (hôtels, restaurants etc.).

Donc un trio des pescadores nogentais formé de J.-F. Marie, Ch. Cérézo et J. Laget s’est rendu à Salas du 7 au 11 mai, pour essayer de capturer un de ces fameux saumons…
Hélas, la météo n’était pas de la partie, car deux jours avant l’arrivée il tombait une bonne couche de neige sur les hauteurs, avec un petit vent nordet, plus favorable aux migrations de canards qu’à celle des saumons. L’eau était glaciale malgré les pantalons de pêche en néoprène, de petites averses, et le manque de soleil faisaient que les longues gorgées de Rioja étaient les bienvenues pour réchauffer les corps, et les cœurs… Pourtant le courage et l’obstination ne manquaient pas, mais c’est l’inconvénient de la pêche : si le poisson n’a pas faim, on peut tout essayer, mieux vaut aller acheter un steak !

   

Heureusement, les personnes chargées de l’accueil de nos pêcheurs ont tout fait pour que le séjour soit agréable. Le maire, José Manuel Menéndez Fernández, ses adjoints, Alberto Diez de Tejada, Tino Diaz, Flor Menéndez Álvarez, les pêcheurs locaux, tous se sont mis en quatre pour leur rendre la vie agréable.
Quittant les bords du rio Narcea, nos fines gaules (?) emmenées par leur logeuse, la charmante Flor Menéndez , vite surnommée “la Flor des las Asturias”, se sont transformés en touristes. Oviedo, Giron, les petits ports côtiers, les magnifiques monuments pré-romans , les “maisons d’Indiens”, (on nomme ainsi les somptueuses demeures bâties par les asturiens qui avaient fait fortune en Amérique du Sud, et qui étalaient leur richesse en revenant mourir au pays natal), rien n’a échappé à l’appareil photographique de Ch. Cérézo. Une petite réunion à la mairie avec le responsable regional de la faune, et quelques chasseurs locaux, a permis de mettre sur pied une invitation pour deux ou trois chasseurs espagnols, qui vont venir à l’automne prochain partager quelques jours de chasse au petit et au grand gibier dans notre région.

Encore un grand merci à nos nouveaux amis de Salas, et surtout, à bientôt dans nos murs.
(Article rédigé par Jacques LAGET)